Carlos Elizondo Frias, 79 ans, travaillait dans une épicerie à Monterrey, au Mexique, jusqu’à ce que le coronavirus vienne bouleverser son quotidien. C’est alors que, poussé par sa famille, il a décidé de se reconvertir pour devenir… Youtubeur ! On vous fait découvrir son histoire avec Granny & Charly
Contraint de ne plus exercer son métier, et confiné avec sa famille à partir du mois d’avril, Carlos Elizondo a vite commencé à trouver le temps long. Comme il le spécifie dans un entretien pour la National Public Radio aux Etats-Unis :
“en raison de la pandémie, on nous a interdit de travailler au magasin, en particulier nous les “jeunes vieux”. Et puis, ici à la maison, ma famille ne m’a même pas laissé mettre le nez dehors. Je ne savais même plus de quelle couleur le ciel était.”
– Carlos Elizondo
Passionné de gastronomie depuis le plus jeune âge, et poussé par sa fille Veronica, le grand-père a alors décidé de sauter le pas durant le confinement et de créer sa chaîne Youtube pour partager avec le plus grand nombre son amour de la bonne cuisine. Sa chaîne “Tito Charly”, sur laquelle il publie, grâce à l’aide de sa fille et de son petit-fils, une vidéo toutes les semaines regroupe ses meilleures spécialités mexicaines : lasagnes végétariennes, hamburgers, burritos, crêpes, pizza, et autres délices.
Créée il y a deux mois, la chaîne Youtube de Tito Charly comptabilise déjà près de 453 000 abonnés, et certaines de ses vidéos ont été vues 300 000 fois. De quoi faire chaud au cœur de grand-père Tito Charly qui est ravi de pouvoir partager ses passions avec toutes les générations. Le succès ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a aussi pu créer sa propre marque d’ingrédients, désormais commercialisée au Mexique !
Un personnage haut en couleur, à la fois très inspirant et motivant.
Découvrez par exemple ses hamburgers : https://www.youtube.com/watch?v=OTbWzOuH4Rc – Miercoles de Peticiones Tito Charly | Hamburguesas
(Un bémol toutefois : ses vidéos ne sont pour l’instant pas sous-titrées et quelques détails des recettes peuvent parfois échapper aux non hispanophones…)