Une maladie, le décès du conjoint ou une perte d’autonomie ne devrait pas être une raison pour ne pas vieillir chez soi. Savez-vous qu’il existe des aides financières et des solutions pour permettre aux personnes âgées de rester chez elles ? Et ce, même avec de faibles ressources. Petit tour d’horizon des différentes aides et allocations pour vieillir chez soi !
Quelles allocations pour vieillir chez soi ?
L’allocation de solidarité aux personnes âgées
Les seniors aux faibles revenus peuvent bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées, ou Aspa. Le montant de l’aide financière est variable et dépend des revenus ainsi que de la situation familiale du bénéficiaire. Ainsi, une personne âgée seule ne bénéficiera pas de la même somme qu’un couple. On parle d’allocation différentielle, car le montant versé correspond à la différence entre les revenus du foyer et le plafond de ressources appliqué. Attention ! Cette allocation n’est pas attribuée automatiquement ! Pour en bénéficier, il faut en faire la demande auprès de votre régime de retraite.
L’allocation au veuvage
L’allocation au veuvage est réservée aux veufs et aux veuves de moins de 55 ans aux revenus modestes. Seuls les individus dont le conjoint décédé a cotisé à l’assurance retraite pour un minimum de trois mois au cours l’année précédant le décès peuvent en bénéficier. La période de versement de cette aide financière ne peut excéder deux ans maximum. La demande doit survenir dans les deux ans qui suivent la date de décès du conjoint auprès de la caisse de retraite.
L’allocation supplémentaire d’invalidité
Quant aux personnes invalides, elles peuvent être éligibles à l’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi). C’est un équivalent de l’Aspa pour les travailleurs n’ayant pas pu atteindre l’âge légal de départ à la retraite en raison de leur invalidité.
Quelles autres aides pour vieillir chez soi ?
La pension de réversion et l’aide personnalisée d’autonomie
Sous condition de ressources, une pension de réversion peut être accordée au survivant d’un couple suite au décès du conjoint. Le bénéficiaire doit être âgé d’au moins de 55 ans. Il perçoit alors une partie des pensions de retraite du cotisant décédé.
Les personnes dépendantes de 60 ans et plus peuvent faire une demande d’aide personnalisée d’autonomie (Apa). Elle vise à couvrir en partie les frais nécessaires aux actes essentiels du quotidien à domicile. Une phase d’instruction est nécessaire à l’évaluation des besoins afin de déterminer le montant à verser. Pour évaluer le niveau de dépendance, on utilise la grille AGGIR. Elle se compose de six catégories numérotées de 1 (stade le plus dépendant) à 6 (stade le moins dépendant). L’Apa ne concerne que les classes de 1 à 4. Cette aide peut servir à :
- rémunérer un membre de la famille – hors conjoint, concubin ou partenaire de PACS ;
- rémunérer une aide à domicile externe pour ses prestations – la personne âgée fait alors office d’employeur ;
- faire appel à une entreprise de services ou à une association pour une intervention à domicile.
Une aide à domicile pour bien vieillir chez soi !
Aide au repas, petits bricolages à domicile ou encore accompagnement aux rendez-vous : l’aide à domicile pour bien vieillir chez soi peut prendre des formes différentes. Chez Granny & Charly, nous mettons en relation seniors et étudiants pour un accompagnement à domicile sur mesure. Les jeunes citoyens sont sélectionnés pour leur motivation, leurs qualités humaines et le sens de l’engagement social dont ils souhaitent faire preuve.
Assistance informatique, aide aux courses et garde de nuit : l’objectif est de rester chez soi grâce à des aides et des prestations dédiées à toutes les activités du quotidien. Concrètement, la personne dépendante ainsi aidée devient l’employeur de son intervenant à un tarif horaire fixé à 20,80 € net le jour, et 97 € la nuit. Et grâce au crédit d’impôt, une autre aide pour bien vieillir chez soi, ce que vous payez est défiscalisable à hauteur de 50 % !
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